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Silviane Le Menn
En langue bretonne "abadennoù" est le pluriel de "abadenn" qui signifie : affaire, partie (de jeu), séance, représentation (théâtrale), instant, moment.
 
 
Silviane Le Menn
Silviane Le Menn, webmaster
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Chantal Sébire
 
 
 
Coralie
 
 
 
Coralie, début de déformation du visage
 
 
 
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Dossier euthanasie
 
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Coralie : images choc !
 
 
 
DÉMISSION DE L'AVOCAT
GILLES ANTONOWICZ
de l'ADMD
Le démissionnaire appelle à la création
d'une nouvelle association
 
 
 
Gilles ANTONOWICZ, avocat au barreau de Grenoble, soulève l'HYPOCRISIE
de la législation française sur le droit à mourir.
Il prend en exemple l'agonie de Patrick KOFFEL.
 
 
Gillles Antonowicz
LE FIGARO :
Gilles Antonowicz, avocat de Chantal Sébire qui avait demandé une aide à mourir, vient de démissionner de l'Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité, (ADMD), dont il était le vice-président. Il explique pourquoi, et appelle à la création d'une nouvelle association.
 
 
Jean-Luc Romero, président de l'ADMD, réagit à la démission de son vice-président,
Gilles Antonowicz, l'avocat de Chantal Sébire.
 
LE PARISIEN - 26/06/2008 - Réponse de Jean Luc Romero
 
"Ce conflit idéologique est une fausse excuse", réagit Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), suite à la démission de son vice-président, Gilles Antonowicz, avocat de Chantal Sébire, qui explique partir de l'association au motif qu'il n'est plus d'accord avec la ligne majoritaire de l'ADMD.

Au sein de l'admd, jamais personne n'a fait d'autre demande que celle de notre proposition de loi,
qui va dans le sens des lois belges, hollandaises, luxembourgeoises.

Une loi où la personne serait remise au centre du système de soins, où elle seule pourrait décider, avec des avis médicaux bien sûr, où ses décisions écrites, réitérées seraient défendues par sa personne de confiance au cas où elle ne pourrait plus s'exprimer et seraient reconnues.

La proposition de loi écrite par l'admd, rédigée avec Gilles Antonowicz et votée
par lui, complète ainsi la loi Leonetti :
 
Article L.1110-2
La personne malade a droit au respect de sa liberté et de sa dignité. Elle peut bénéficier, dans
les conditions prévues au présent code, d'une aide active à mourir.
 
Article L.1110-9
Toute personne malade dont l'état le requiert a le droit d'accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement.

Toute personne capable, en phase avancée ou terminale d’une affection reconnue grave et incurable ou placée dans un état de dépendance qu'elle estime incompatible avec sa dignité, peut demander à bénéficier, dans les conditions prévues au présent titre, d'une assistance médicalisée pour mourir.
Bien évidemment, personne à l'admd ne souhaite une assistance au suicide pour quelqu'un en bonne santé !!! D'ailleurs, qui, en bonne santé, demanderait le suicide ??? je n'en connais pas.... c'est absurde...et qui donnerait suite à une telle demande ? Personne !

Lorsqu'on ajoute aux « malades » les personnes en état de dépendance incompatible avec leur dignité », il s'agit bien de personnes dépendantes, donc pas en bonne santé, cas de vieillards
qui vont « du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit » (Jacques Brel) et ne le supportent plus, cas de personnes comme Vincent Humbert que certains médecins ont osé dire en bonne santé, qui réclament la mort comme délivrance! Et autres cas...Maya Simon, Chantal Sébire (qui n'était pas adhérente à l'ADMD).

Si être totalement paralysé et nourri par sonde gastrique est signe de bonne santé, je veux bien qu'on redéfinisse l'état de bonne santé !

Ensuite, si certains assument leur état de dépendance et ne demandent pas à mourir, c'est très bien ainsi et la société doit les aider, mais d'autres n'assument pas, ils réclament la mort, on devrait entendre leur demande et pouvoir (dans le sens de la loi) y répondre éventuellement
après étude médicale de leur cas.

La seule réponse des soins palliatifs, en admettant qu'elle puisse être mise en place (manque cruel de lits et pas d'amélioration envisageable avant longtemps, malgré l'effort du gouvernement : doubler les lits, quand il en faudrait 3 à 4 fois plus !), ne suffit pas. Certains la refusent, d'autres n'ont pas et n'auront pas avant longtemps cette possibilité.

Nous pensons que le ressenti de sa dignité par une personne ne dépend pas des autres, mais d'elle-même, du regard qu'elle porte sur elle et non du regard des autres.

Nous savons que d'autres ont une autre définition de la dignité, nous demandons seulement par les lois la reconnaissance des libertés de pensée de chacun.

Axel Kahn, qui fait partie de la Commission d'Ethique, qui est loin de soutenir l'ADMD, venu
en conférence pour la Comédie du Livre à Montpellier en juin 2008, a dit que, dans le cadre de la loi Leonetti : « l'exigence de soulager les souffrances est primordiale sur la prolongation de la vie.
Le sens de la réanimation est de redonner une vie autonome et relationnelle. Sinon, on pratique l'obstination déraisonnable. Pour des cas particuliers, nous verrons la jurisprudence. Il ne faut pas faire de l'acharnement juridique. »

Pour moi, il est dommage qu'Axel Kahn se fie davantage à la Justice qu'à la Médecine, pour
des problèmes de santé et de dignité de la personne, ressentie par elle-même, en fin de vie...

Nous préférons une demande d'assistance médicalisée à des autorisations juridiques, le médecin traitant étant le premier à faire la différence entre une dépression transitoire que l'on peut soigner et une prise de décision irréversible, la relation entre médecin et patient étant primordiale.
 
 
STATUTS, BUTS DE L'ADMD
Article 1
Les statuts n'ont pas changé depuis 1980

L'association pour le droit de mourir dans la dignité, association nationale à vocation humanitaire,
a pour objets :

- de promouvoir le droit de disposer de façon libre et réfléchie de sa propre personne ; ce droit est un attribut de la liberté appartenant à chaque être humain

- de faire reconnaître et de rendre licite l'exercice du droit fondamental de choisir librement le moment et la manière de terminer sa vie selon ses conceptions philosophiques et morales

- de faire respecter la dignité des personnes en prenant en considération les intentions qu'elles ont exprimées, afin qu'elles supportent leur fin de vie dans les conditions souhaitées par elles, notamment par une lutte appropriée contre la douleur et par le droit au refus de thérapeutique lorsqu'elles la jugent vaine, et puissent obtenir une aide active à une délivrance douce si elles en ont exprimé le souhait sans équivoque; toutes réformes législatives et réglementaires en ce sens seront recherchées.

L'association, respectueuse de la liberté et de la dignité des personnes, s'interdit toute incitation au suicide.

Elle s'oppose au recours à l'euthanasie fondé sur des motifs politiques, économiques ou
sociaux
, ainsi qu'à toute euthanasie pratiquée sans une demande de la personne concernée.

L'association a son siège à Paris. Elle peut adhérer à une fédération internationale groupant les associations poursuivant des objectifs semblables aux siens.

La durée de l'association est illimitée.
 
 
A voir :
Du rififi à l’ADMD (Le journal chrétien)
Troubles à l’ADMD : une stratégie efficace (E-DEO, le portail de la réinformation)
Euthanazillons (E-DEO, le portail de la réinformation)
Malaise et division chez les militants de l’euthanasie (La Vie - Le site Chrétien d'actualité)
Le vice-président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité démissionne.
Des désaccords de fond divisent les partisans de l’aide active à mourir
 
 
 
 
   
   
   
 
   
 
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Dernière mise à jour mardi 30.01.2018 16:17
 
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