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Site officiel de la poétesse
Silviane Le Menn
En langue bretonne "abadennoù" est le pluriel de "abadenn" qui signifie : affaire, partie (de jeu), séance, représentation (théâtrale), instant, moment.
 
 
Silviane Le Menn, webmaster
 
 
 
 

 

 
1986 : Réception à l'hôtel de Ville de Paris, Silviane Le Menn et une catherinette
 
Silviane Le Menn, PARIS 17 ème, avec Hélène Missoffe, ancien ministre, mère de Françoise de Panafieu
 
 
 
Président Jacques Chirac
 
 
 
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Témoignage
 
 
 
 
 EMPLOIS FICTIFS
Une coutume, une habitude,
une chose normale !
Silviane Le Menn témoigne...
 
 
• MES SOUVENIRS de GENS POLITIQUES
• RÉCEPTION à la MAIRIE de PARIS en L'HONNEUR des CATHERINETTES,
sous la présidence de
Mme Bernadette CHIRAC.
 
EMPLOI FICTIF :
Jacques CHIRAC
fait semblant

de couper
la canne à sucre !
Jacques Chirac : couper la canne, emploi fictif
Jacques CHIRAC
à la MARTINIQUE
pose
en compagnie
de descendants d'esclaves noirs
!
 
VOICI MON TÉMOIGNAGE (période du 1er mai 1971 au 31 juillet 1988)
au sujet d'un emploi fictif à la Mairie de DINÉAULT (Finistère)
et d'emplois fictifs, de poste de complaisance d'adjointe au Maire et 
de chargés de mission à la MAIRIE DE PARIS.

 
Élus de droite ou de gauche, c'est la même magouille qui prime : le copinage, les passe-droits !

Les emplois fictifs, postes de chargés de mission et autres postes de complaisance
 : 
une coutume, une habitude, une chose normale pour les élus !
Ces pratiques scandaleuses sont abusivement financées par les deniers publics !

J'ai été très choquée
, ayant eu les preuves en main, que mes employeurs, le breton Edouard
LE JEUNE, Sénateur-Maire de DINEAULT (Finistère)
 et le décédé Gabriel KASPEREIT, ancien ministre, député-Maire du 9ème arrondissement de PARIS (réputé "fou" ! En tout cas diabétique typiquement caractériel et despotique), déclarent leur épouse comme "secrétaire", "assistante
ou "chargée de mission" alors qu'elles étaient tranquillement à leur domicile.
Eglise Dinéault Sénateur Edouard Le Jeune

L'église de Dinéault
Edouard Le Jeune

Député Gabriel Kaspeiret Mairie du 9ème arr. Paris

Si le rural Édouard Le Jeune était "cool", Monsieur le Ministre Kaspereit était hyper stessant.
Les 3 secrétaires du secrétariat particulier furent un jour prises de malaises. Tant et si bien que Monsieur le Ministre fit appeler les pompiers en grand renfort pour rechercher une éventuelle fuite
de "gaz toxique", sans succès. Le chauffeur de Monsieur le Ministre nous conduisit alors, dans la voiture officielle, à l'hôpital pour un examen complet qui ne démontra rien d'anormal !

Force était d'admettre que "Monsieur le Ministre nous rendait malades".
On m'avait bien prévenue... mais je n'avais pas le choix, j'avais dû accepter le poste dont Monsieur
le Ministre m'a d'ailleurs "virée" au bout de quelques mois, sans avertissement aucun !
Surprise chocà mon retour de vacances ! Monsieur le Ministre ne supportait pas "mon regard" (bleu inquisiteur sans doute) !!!

Si la discrète Thérèse, femme d'Edouard, se contentait d'être bonne ménagère au quotidien dans
sa superbe maison attenante à l'ancien corps de ferme, le seul travail de l'élégante et volubile Madame KASPEREIT consistait à parader, un jeudi après-midi par semaine, dans les salons de la belle Mairie du 9ème arrondissement, avec l'ex danseur-étoile Jacques CHAZOT
chargé (moyennant rémunération) de faire évoluer les personnes du 3ème et 4ème âge au son
de musiques rétro !

Ces épouses de premier élu municipal recevaient un salaire plus important que la secrétaire
que j'étais, payée avec des queues de cerise

Ces femmes perçoivent maintenant, à titre personnel, une pension de retraite bien supérieure
à la mienne sans avoir eu la peine de travailler
!
Elles ne sont pas concernées par les personnes qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté !
Elles font partie des nantis et dorment du sommeil du juste !
Paris, mairie du 9ème
J'ai été très choquée également de l'incompétence notoire de la célibataire Gabrielle MASS (juive dont le père était décédé en camp de concentration) - Adjointe au Maire de PARIS sectorielle chargée des industries de création et des métiers d'art
pour laquelle un poste sur mesure avait été créé pour la "caser" à la demande du juif Claude-Gérard MARCUS, Député-Maire
du 10ème arrondissement de PARIS  auprès de Jacques CHIRAC, alors Maire de PARIS !
Gabrielle Mass

Gabrielle était gentille mais incapable de rédiger 3 lignes sur une carte de visite sans faute d'orthographe ! Ne parlons pas de ses fautes de goût qui détonnaient lors des réceptions mondaines dans les luxueux salons de l'Hôtel de Ville !

Dans les 3 bureaux de l'Hôtel de Ville de PARIS, mis à disposition du cabinet de Gabrielle MASS, se tenaient 3 secrétaires : la jolie petite juive Corinne GUEZ,
la pétulante réunionnaise Françoise DEYRIS et moi-même,
Silviane LE MENN
la bretonne sans espoir d'intégration, la bécassine !!!

Se tenaient également 2 chargés de mission (Marie REZAÏ rapatriée d'IRAN avec sa fille et son époux iranien et Toussaint CASANOVA, Colonel en retraite, originaire de Corse).

Claude-Gérard Marcus
Précisons que 2 des secrétaires était censées être employées par
Claude-Gérard Marcus, Député Maire du 10ème,
ainsi que le chargé de mission Toussaint CASANOVA,
hâbleur "brillant par son absence", payé à ne rien faire !!!

Les jours d'acte de présence : arrivant tard le matin, lisant attentivement son journal, allant tranquillement boire un café à la buvette du Conseil de Paris, allant tôt bien déjeuner pour pas cher au restaurant de l'Hôtel de Ville,
en revenant tard et repartant tôt pour aller jouer au tennis !
On n'a jamais vu mieux comme emploi de complaisance !
Les 2 chargés de mission pistonnés, non fonctionnaires, non titulaires de leur poste,
sans formation et sans compétence particulières  recevaient, on s'en doute, un salaire très confortable comparé au maigre salaire des "secrétaires" !


Gabrielle Mass percevait mensuellement, de la Mairie de Paris, une enveloppe de 1000 F destinés à compenser mon modeste salaire de secrétaire. Mais elle ne me donnait rien,
préférant garder cet argent pour elle ! Toutefois, au début de l'année, elle m'octroyait "généreusement" 1000 F d'étrennes tout en s'excusant de ne pas pouvoir faire mieux !


Excepté quelques interventions en faveur de demandeurs de logement principalement issus de l'importante communauté juive de Paris, le cabinet de Gabrielle Mass était surtout chargé de relations publiques et fonctionnait quasiment comme une permanence RPR avec la tenue des listings d'adhérents, de militants et de sympathisants auxquels nous adressions des courriers
de "propagande RPR" ! Pour ce travail nous étions salariés par la Mairie de PARIS.

Pour pouvoir entrer à la Mairie de Paris, j'avais d'abord été obligée de prendre ma carte RPR.

Hébergée chez mon frère à MALAKOF (logements de la Marine), je fus ensuite hébergée (grâce
à mon sous-directeur M. RICCI
), avec ma fille Coralie dans un minuscule studio (appartenant
à la Ville de PARIS
) de 17 m2, rue Pierre Demours, PARIS 17ème.
Bernard PONS, ancien ministre
Puis, pour avoir une chance d'obtenir assez rapidement un appartement,
sur de judicieux conseils de personnes averties, je me mis à fréquenter puis
à MILITER
à la permanence RPR de Monsieur le ministre Bernard PONS, boulevard Gouvion Saint Cyr, PARIS 17ème.
C'est ainsi que j'ai rencontré des VIP et ait été pistonnée par Pierre REMOND, Maire du 17ème.
Il m'a été attribué un T1bis de 45 m2, flambant neuf (avec balcon et parking souterrain), rue Jean Moréas à PARIS 17ème (près du périphérique et de la porte de Champerret).

La secrétaire de la permanence de Bernard PONS était une jeune femme fort sympathique, Manuela Magnan. Mais elle n'était pas employée ni rémunérée par Monsieur le ministre PONS.

En réalité, elle faisait partie (comme moi) du personnel de la ville de Paris et, par conséquent,
en percevait son salaire.
Un jour, Manuela a intégré l'ENA, et Bernard PONS a fait entrer sa propre fille pour la remplacer !
 
Jusqu'à ce jour je n'ai parlé de ces pratiques hypocrites et malhonnêtes (dont j'ai été personnellement témoin) qu'à mon seul entourage. Ces magouilles méritent d'être enfin 
dénoncées et mises sur la place publique : quoi de mieux que le web pour cela !

Je regrette encore de n'avoir pas photocopié les documents que j'ai eus en ma possession !
Si j'avais pris davantage de photos, cela aurait été vraiment intéressant.

En tout cas, ça me fait du bien de "vider mon sac"
après tant d'années de rumination et de colère silencieuse !
 
Lire aussi l'article publié sur La Tribune.fr - 21 novembre 2007 à 13:07
Emplois fictifs de la Ville de Paris : Jacques Chirac mis en examen
 
MES PHOTOS SOUVENIRS...
~ Organisé par ma patronne Mlle Gabrielle MASS, adjoint au Maire de PARIS, chargée des industries de création et des métiers d'art
~ En présence de M. Jacques MOUCLIER, président de La Fédération française de la couture, du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode
~ En présence de Mme Line RENAUD, M. Jacques CHAZOT, M. Jean Claude NARCY, Mme Evelyne LECLERC
~ Sont également présents les membres du cabinet de Mlle MASS : Silviane Le Menn, Corinne Guez, Françoise Deyris, Toussaint Casanova, Marie Rezaï et le chauffeur de Mlle Mass
Silviane Le Menn, de Dinéault à Paris
Pêle-mêle de femmes et d'hommes politiques, sans oublier les collègues

Ovadia Soffer - Silviane Le Menn
1987 - M. Ovadia SOFFER,
ambassadeur d'Israël en France


Au fond, à gauche,
Silviane Le Menn

réquisitionnée à titre bénévole
avec ses collègues Françoise et Corinne,
employées de la Mairie de PARIS

pour le contrôle les entrées payantes
lors du dîner débat au cours duquel
Ovadia SOFFER dédicace son nouveau livre
LE DIAMANT NOIR : comment on devient ambassadeur d'Israël

Les invités sont des membres de la communauté juive de PARIS et la plupart, adhérents RPR


 
 
 
 
© Silviane Le Menn, 22 novembre 2007
 
 
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Dernière mise à jour lundi 29.01.2018 11:26

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